En France
Tome 1 le 14/04/2011
Tome 2 le 14/04/2011
Tome 3 le 09/06/2011
Tome 4 le 25/08/2011
Tome 5 le 27/10/2011
Tome 6 le 08/12/2011

Au Japon
Série terminée : 8 tomes

Site de l'éditeur : http://ki-oon.com/



Sur la planète Auldrant, sept fonons sont à la base de la composition de tout l’univers : l’ombre, la terre, le vent, l’eau, le feu, la lumière ainsi que le son, qui permet de lire l’avenir. La découverte de ce dernier élément a attisé les convoitises et plongé l’humanité dans une guerre chaotique. Mais le monde a été sauvé de la destruction par la puissante foniste Yulia Jue, qui a réussi à décrypter la partition prophétique de la planète. An 2018. Depuis un kidnapping traumatisant sept ans plus tôt, Luke Fon Fabre, jeune noble de Kimlasca, vit reclus dans le manoir familial. Sa vie est de nouveau chamboulée le jour où il est téléporté en plein territoire ennemi, complètement livré à lui-même…




Un début de série honnête qui se démarque assez honnêtement des schéma façon jeux de rôles et évite de nous lancer immédiatement dans une série de combat pour le level up du héros. Le premier volume se concentre presque uniquement sur les personnages principaux et la pose de la trame narrative qui est tout sauf ténue : les tenants et les aboutissants restent mystérieux mais on voit déjà que des enjeux politiques intrigants sont en place. Dans le second tome, l'équipe du héros se constitue et c'est aussi le début d'une dangereuse multiplication des personnages qui prend un peu trop le pas sur l'histoire. Après avoir posé une histoire qu'on a envie de sonder plus avant, le manga stagne un peu dans ces rencontres pas toujours essentielles et même souvent sans importance. Ajoutons un héros somme toute agaçant et qui aura du mal à s'attirer la sympathie de tous les lecteurs, et vous comprendrez que Tales of the Abyss souffre d'un certains déséquilibre. On a presque un gouffre entre ces deux volumes, le premier étant bien supérieur au second dans sa globalité. Heureusement, une fois la clique de personnages bien présentée, on retourne dans le vif du sujet, mais l'impression de mitigé reste malgré tout.