Nai est à la recherche de l’homme qui l’a élevé, disparu sans laisser de traces. Son seul indice : un bracelet qui marque l’appartenance à la plus puissante organisation d’espionnage du pays, Circus. Gareki, lui, joue les voleurs et les pickpockets pour survivre. Leur rencontre est-elle vraiment le fait du hasard ? Du jour au lendemain, ils se retrouvent traqués par des agents de renseignements et des militaires, comme s’ils étaient parmi les criminels les plus dangereux du monde…

Karneval fait parti de ces shojos qui sont voulus être à la frontière avec les shonens, très certainement dans le but d'intéresser un panel de lecteur le plus large possible. C'est, on suppose, dans cet objectif là que Touya Mikanagi, auteur de cette collection, a cherché à se rapprocher. Clairement, il convient de dire que ce shojo ne se rapproche en rien à des mangas du même style tel que Love Hina pour ne citer que lui. La ressemblance avec les shonens est ici frappante, on peut relever l'attitude totalement naïve du héros, Nai afin d'illustrer ce que nous venons de dire. Pour dire un mot sur le contenu de ce premier tome, commençons par souligner les efforts de l'auteur pour mettre le lecteur directement dans le vif du sujet, à savoir que le décor est planté dès les premières pages du tome. Ce bon départ n'empêchera pas néanmoins un certain manque d'accroche à l'histoire. A la fin du livre, il est assez difficile d'être totalement emballé par cette série, peut-être qu'un tome 2 sera nécessaire pour s'attacher aux personnages et à l'histoire.