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mardi, 23 août 2011 13:18

Concours Hamtaro - Les gagnants

Voici la liste des gagnants  de notre concours de l'été "Hamtaro - 10 licences Ipad à remporter "     Liste des gagnants : Patricia. P (75) Herve. G (38) Betty. N (94) Farid. A (59) Paula. R (64) Dominique. D (92) Kevin. P (47) Garance. D (59) Miren. B (64) Stephanie. M (86)   Les gagnants receveront très prochainement par mail 1 licence afin de telecharger le jeu Hamtaro sur Ipad.  
A l'occasion de la sortie du jeu Hamtaro - Petits Hamsters - Grande Aventure sur Ipad, Asia-Tik.com et Egg Ball vous proposent de remporter l'une des 10 licences mis en jeu. Pour participer, il vous suffit de vous rendre sur la page concours dédiée : www.asia-tik.com/concours-hamtaro.php
Retrouvez la liste des gagnants du concours Beyblade Metal Fusion à l'occasion de la sortie des volumes 7 à 9 de la série le 5 avril dernier.    - Mlle Henry Mélanie (10) - M Guerin Fabrice (17) - Mlle Picharles Agnes (38) - Mme Fonseca Cecilia (33) - M Hellec Gwendal (56)   Chaque gagnant remporte chacun un lot de 3 DVD comprenant les volumes 7 à 9 de la série Beyblade Metal Fusion. Les gagnants recevront leur lot dans quelques jours.
MAJ : 11h22 L'alerte au tsunami a été levée dans le Nord-Est du Japon selon la chaine de télévision NHK.   11/04/11 : 11h14 Un puissant seisme de 7,1 s'est produit aujoud'hui dans le Nors-Est du Japon, faisant trembler les immeubles de Tokyo. et entrainant une alerte au tsunami, un mois jour pour jour après le tremblement de terre et le tsunami dévastateurs dans cette zone. Les employés de la centrale de Fuskushima int été évacués a annoncé l'opérateur TEPCO. Source: AFP
A une centaine de kilomètres au sud, la centrale nucléaire de Fukushima continue de donner des signes d'inquiétude, à un un mois jour pour jour après qu'une vague de 14 mètres de haut eut dévasté ses installations électriques et ses circuits de refroidissement. Les techniciens de l'opérateur TEPCO se sont activés pour terminer dimanche le déversement dans la mer de 11.500 tonnes d'eau faiblement radioactive afin de faire de la place dans des cuves pour évacuer une eau plus polluée. Cette initiative controversée avait provoqué l'inquiétude des voisins du Japon, dont la Chine et la Corée du Sud. Pour sa deuxième visite sur le terrain, M. Kan, toujours malmené dans les sondages d'opinion, s'est rendu sur le port d'Ishinomaki, gravement endommagé par le séisme de magnitude 9 et surtout le tsunami géant qui a suivi. "Nous ne vous abandonnerons pas", a promis M. Kan aux habitants. "Le gouvernement va travailler de toutes ses forces avec vous". Il a précisé que l'une des priorités était que "la pêche côtière puisse reprendre au plus vite" après la destruction des installations portuaires et des embarcations sur toute la côte Pacifique du Tohoku (nord-est). Le maire, Hiroshi Kameyama, a réclamé à l'Etat la construction "le plus tôt possible" d'habitations temporaires pour les milliers de sinistrés qui vivent encore dans des abris. "Il y a 17.000 personnes dans les centres d'accueil et la plupart ne récupèreront jamais leur domicile", a expliqué le maire de cette ville qui comptait 163.000 habitants avant la catastrophe. 2.653 d'entre eux sont morts et 2.770 portés disparus, selon un bilan provisoire. M. Kan a promis la construction d'un premier lot de 70.000 habitations dans le nord-est, où un total de 150.000 personnes vivent encore dans des centres d'accueil. Après une période de deuil d'un mois, le gouvernement estime que l'heure de la reconstruction est venue. Un comité spécial chargé d'organiser les travaux dans le Tohoku doit être mis en place officiellement lundi, jour anniversaire de la catastrophe, et le Premier ministre devrait lors d'une conférence de presse appeler la population à consommer plus pour soutenir la troisième économie mondiale. Mais la pollution radioactive dégagée par la centrale accidentée de Fukushima risque d'aggraver encore la situation des agriculteurs et des pêcheurs du nord-est. Plusieurs produits agricoles sont déjà interdits de vente dans les préfectures entourant la centrale de Fukushima Daiichi (N°1) et des tests effectués sur les poissons ont révélé un taux anormal de césium dans une sorte de petite anguille de sable. Le gouvernement reconnaît que la situation à la centrale reste toujours instable un mois après l'accident, qui aurait pu déboucher sur une catastrophe nucléaire plus grave que celle de Tchernobyl il y a 25 ans. Le refroidissement des six réacteurs, d'abord avec de l'eau de mer puis de l'eau douce, a permis de stopper le processus de fusion des barres de combustible. De la fumée blanche continue de s'échapper de quatre réacteurs, les plus gravement endommagés, alors que les travaux de rétablissement de l'électricité et des pompes de refroidissement avancent très lentement, en raison notamment de la présence d'eau fortement radioactive dans les bâtiments. Plus de 20.000 soldats, 90 avions et 50 navires ont été mobilisés dimanche pour mener une nouvelle opération de recherche de corps le long des côtes alors que près de 15.000 personnes étaient toujours portées disparues. Le nombre de morts confirmés s'élevait dimanche à 12.998, selon la police. A Tokyo, plusieurs milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, ont manifesté dans le calme pour réclamer l'arrêt du nucléaire et le développement des énergies renouvelables. "C'est la première fois que je manifeste. C'est peut-être trop tard pour Fukushima mais il y a d'autres centrales au Japon", a expliqué Yuko Yuge, une femme de 39 ans.
La violente réplique de magnitude 7,4 qui a duré 40 secondes a endommagé la centrale nucléaire d'Onagawa à plus de 100 km au nord de Fukushima. Tohoku Electric Power, l'exploitant de la centrale annonçait que des fuites d'eau avaient été détectées. De l'eau s'échappait des piscines de refroidissement du combustible des réacteurs 1, 2 et 3. Cette centrale avait déjà suscité l'inquiétude des autorités japonaises immédiatement après le séisme et le tsunami qui y avait décrété l'état d'urgence le dimanche 13 mars. Un feu s'était déclaré dans le bâtiment abritant la turbine d'un des réacteurs et une fuite d'eau avait déjà été repérée.  
Un séisme de magnitude 7,1 a secoué en fin de journée (heure française) le nord-est du Japon, déjà dévasté il y a près d'un mois par le tremblement de terre et le tsunami géants du 11 mars dernier, mais la centrale nucléaire accidentée de Fukushima n'a pas subi de nouveaux dégâts.   La secousse, identifiée comme une réplique du terrible séisme du 11 mars, a immédiatement déclenché une mise en garde contre un raz-de-marée pouvant aller jusqu'à deux mètres de haut sur les côtes de la préfecture de Miyagi. Mais l'alerte a été levée une heure et demie plus tard sans qu'il n'y ait eu de vagues anormalement élevées signalées sur le rivage. Le séisme s'est produit à 23H32 (14H32 GMT) à une profondeur de 49 km, selon l'Institut de géophysique américain USGS. Son épicentre était situé dans l'océan Pacifique, à 66 km à l'est de la ville de Sendai (préfecture de Miyagi). Aucun décès n'a été signalé par la police, qui n'a recensé que sept blessés dont deux seraient dans un état grave, a indiqué la télévision publique NHK.     A Kurihara (préfecture de Miyagi), un immeuble d'habitation s'est effondré et une femme de 85 ans a été blessée, ont annoncé les pompiers, cités par l'agence de presse Kyodo. L'Agence de sûreté nucléaire a affirmé qu'aucune centrale atomique de la région n'avait subi de dégâts. Le personnel travaillant sur le site de la centrale de Fukushima avait été évacué par précaution vers l'intérieur des terres. "Après le séisme et la mise en garde contre un tsunami, tous les ouvriers ont été évacués pour se mettre à l'abri", a dit un porte-parole de la société Tokyo Electric Power (Tepco), exploitant et propriétaire du site. "Nous n'avons dans l'immédiat aucune information indiquant que quelque chose d'anormal se soit produit à la centrale", a-t-il ajouté. "L'alimentation en eau des réacteurs 1, 2 et 3 se poursuit sans problème". Depuis que le système d'alimentation électrique a été noyé par une vague de 14 mètres de haut le 11 mars, le refroidissement des réacteurs est assuré par des pompes de secours. Les techniciens de Tepco ont en outre commencé jeudi à injecter de l'azote dans le réacteur 1 pour empêcher une explosion d'hydrogène. "Nous continuons d'injecter de l'azote, les paramètres ne signalent rien d'anormal et le travail se poursuit sans problème", a affirmé le porte-parole après le séisme. L'azote est régulièrement utilisé dans les zones de stockage sensibles pour faire chuter le taux d'oxygène dans l'air et remplacer ainsi une partie de l'atmosphère. Cette opération d'"inertage" devrait durer six jours, selon Tepco, qui envisage de l'appliquer également aux réacteurs 2 et 3 dans les prochains jours. Près de quatre semaines après le séisme de magnitude 9 et le tsunami géant qui ont dévasté la côte Pacifique au nord-est de Tokyo, faisant plus de 27.000 morts et disparus, la crise à Fukushima Daiichi (N°1) est loin d'être réglée. Des volutes de fumée blanche, probablement de la vapeur d'eau radioactive, continuent de s'échapper de trois des quatre réacteurs endommagés. Les barres de combustible dans le coeur des réacteurs et dans les piscines de désactivation doivent être arrosées jour et nuit en attendant que l'alimentation électrique et les circuits de refroidissement soient rétablis. Le gouvernement envisage désormais d'élargir la zone d'évacuation actuellement fixée à un rayon de 20 km autour de la centrale. Aucune nouvelle fuite d'eau des réacteurs dans l'océan tout proche n'a été constatée, a indiqué jeudi l'Agence de sûreté nucléaire, après le comblement réussi d'une brèche dans une fosse d'où s'échappait de l'eau hautement radioactive. Mais le risque de contamination de l'environnement marin n'est pas pour autant écarté, soulignent les experts. Les opérations de rejet volontaire en mer de 11.500 tonnes d'eau faiblement radioactive, selon Tepco, se poursuivaient pour la quatrième journée consécutive, en face de la centrale. Les recherches de victimes dans la zone d'exclusion des 20 km autour de la centrale, considérée jusqu'ici comme trop dangereuse, ont pu enfin commencer. Quelque 300 policiers, dont 250 venus de Tokyo, équipés de combinaisons blanches, de masques et de lunettes, ont été montrés par la télévision publique NHK fouillant les décombres à la recherche de quelque 2.453 personnes portées disparues depuis le 11 mars dans la région vidée de ses habitants.
Un taux d'iode radioactif 1.150 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans l'eau de mer prélevée à trente mètres seulement des réacteurs 5 et 6. Jusqu'à présent, les tests étaient pratiqués au sud de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), à la sortie des réacteurs 1 à 4, les plus endommagés, où le taux d'iode 131 était dimanche à un niveau près de 2.000 fois supérieur à la normale. Les réacteurs 5 et 6, qui étaient arrêtés pour un service de maintenance au moment du séisme et du tsunami du 11 mars, n'ont pas subi de dégâts majeurs et leur système de refroidissement a pu être reconnecté à l'alimentation électrique. Le porte-parole de l'Agence, Hidehiko Nishiyama, a précisé que les tests avaient été réalisés par la compagnie d'électricité gérant le site, Tokyo Electric Power (Tepco), à partir d'eau prélevée à proximité de ces deux réacteurs, construits dans la partie nord de la centrale, à environ 1,5 km des quatre premières tranches. "Un taux d'iode 131 a été détecté à un niveau 1.150 fois supérieur à la limite légale dans l'eau de mer prélevée près des réacteurs 5 et 6", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Selon Tepco et l'Agence de sûreté nucléaire, la radioactivité relâchée dans la mer se dilue avec les marées et le risque sur les algues et les animaux marins n'est pas important. L'iode radioactif se réduit de moitié tous les huit jours. L'annonce erronée par l'exploitant Tepco d'un niveau de radioactivité "10 millions de fois plus élevé" que la normale dans de l'eau échappée de la centrale nucléaire de Fukushima, est "inacceptable", a jugé ce matin le porte-parole du gouvernement japonais. "Même si la fatigue des personnes qui travaillent sur le site peut concourir à expliquer "cette erreur", sachant que la surveillance de la radioactivité est une condition majeure pour assurer la sécurité, ce type d'erreur est absolument inacceptable", a déclaré Yukio Edano, porte-parole du gouvernement. La centrale, située à 250 km au nord-est de Tokyo, a été gravement endommagée par le séisme et le tsunami. Les systèmes de refroidissements de quatre réacteurs sont depuis en panne, entraînant de multiples incidents et des rejets radioactifs. Par ailleurs, un séisme de magnitude 6,5 s'est produit ce matin au large du nord-est du Japon et une mise en garde au tsunami a été lancée pour la côte de la préfecture de Miyagi, la plus éprouvée par la catastrophe du 11 mars, a annoncé l'Agence météorologique japonaise. Ce séisme est probablement une réplique de la secousse de magnitude 9 qui s'est produit il y a 17 jours car il est intervenu dans la même région de l'Océan Pacifique. L'Agence météorologique japonaise a émis une mise en garde à la population côtière de Miyagi, estimant qu'un tsunami  était susceptible de toucher le littoral.
Trois employés travaillant sur le réacteur 3 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima 1,  ont été hospitalisés après avoir été irradiés, a annoncé aujourd'hui l'Agence japonaise de sûreté nucléaire. Le niveau d'iode radioactif dans l'eau du robinet de Tokyo est repassé aujourd'hui sous la limite légale admise pour les bébés, après avoir dépassé ce seuil la veille, ont annoncé les autorités de la capitale. L'électricité a été partiellement rétablie jeudi dans la salle de contrôle du réacteur 1, dans la centrale accidentée de Fukushima, a annoncé l'Agence de sûreté nucléaire. La municipalité de Tokyo a annoncé que le taux d'iode radioactif était tombé à 79 becquerels par kilogramme jeudi à 06H00 (mercredi 21H00 en France) à la station d'épuration de Kanamachi (arrondissement de Katsushika), alors que la limite fixée par les autorités nippones est de 100 becquerels pour les bébés. Une concentration d'iode radioactif 131 de 210 becquerels par kilogramme avait été relevée mardi matin sur des échantillons d'eau courante prélevés dans cette même station. "A 11H30 (02H30 heure française), l'éclairage de la salle de contrôle s'est allumé, mais nous ne sommes pas sûrs que cela signifie que le système de refroidissement pourra repartir", a déclaré à l'AFP un responsable de l'Agence de sûreté nucléaire. L'éclairage avait déjà été rétabli mardi soir dans la salle de contrôle du réacteur 3, grâce à une ligne à haute tension amenée de l'extérieur. Tous les réacteurs ont été connectés aux distributeurs d'électricité, mais seules quelques lignes ont été mises partiellement sous tension, en attendant que l'état des appareils soient vérifiés afin d'éviter des court-circuits. L'Agence de sûreté nucléaire a annoncé jeudi que les techniciens de l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco), allaient tenter de remettre en service une pompe alimentant le réacteur 3, le plus endommagé. "Les ouvriers espèrent abandonner le recours à l'eau de mer et utiliser une pompe pour alimenter la piscine de rétention en eau courante", a déclaré ce responsable. Ce réservoir est situé sous le réacteur qui lui-même est protégé par une enceinte de confinement. Selon l'Agence, la ligne électrique à l'intérieur de cette enceinte est "relativement en bon état". Les dispositifs de refroidissement des réacteurs 5 et 6, qui ont moins souffert, sont à l'heure actuelle les seuls à être opérationnels.
23/03/2011 - Après les légumes, le lait et l'eau de mer, c'est l'eau du robinet qui présentait des risques. Le taux d'iode radioactif de l'eau de la capitale japonaise dépassait la limite légale admise pour les bébés. La concentration était deux fois plus élevée (210 becquerels par kilo au lieu de 100) que la norme acceptable. 22/03/2011 - Les différents organismes publics ont continué mardi à répéter que le niveau de radioactivité décelé dans la pluie, l'eau du robinet, ou dans certains aliments autour des réacteurs endommagés ne menaçait pas la santé. Le ministère de la Santé a cependant demandé aux préfectures de Chiba et Ibaraki, à l'est de Tokyo, d'intensifier leurs contrôles sur les poissons et mollusques pêchés le long des côtes. Des taux d'iode 131 et de césium 134, respectivement 126,7 fois et 24,8 fois plus élevés que les normes fixées par le gouvernement, ont été mesurés lundi dans l'eau de mer près de Fukushima, à 250 km au nord de la mégapole de Tokyo et de ses 35 millions d'habitations. La teneur de césium 137 était également 16,5 fois plus élevée que la normale, a indiqué la firme Tokyo Electric Power (Tepco), assurant que ces niveaux de radioactivité ne constituaient pas une menace pour la santé humaine. L'Agence des pêches a relevé de son côté que les pêcheurs n'avaient pas pu encore reprendre le travail, onze jours après que les bateaux et les ports ont été dévastés par l'énorme tsunami déclenché par le séisme de magnitude 9. Cette double catastrophe, la pire épreuve traversée par le Japon depuis la deuxième guerre mondiale, a fait près de 23.000 morts et disparus, dont 9.199 décès confirmés, selon un nouveau bilan toujours provisoire établi mardi soir par la Police nationale. Par ailleurs, dans le but d'éviter de nouveaux rejets radioactifs, les travaux se poursuivaient mardi pour tenter de réactiver les systèmes de refroidissement des réacteurs. Ces efforts qui s'éternisent depuis les premiers incidents survenus le 12 mars, au péril de la santé des pompiers et des techniciens exposés à de forts rayonnements ionisants, ont été entravés lundi après-midi par le dégagement de fumées inquiétantes s'échappant du réacteur 3. Une élévation de température a aussi été constatée dans la piscine de désactivation du réacteur 2, se matérialisant par un panache de vapeur blanche. Les enceintes de confinement des réacteurs de la centrale ne sont pas gravement endommagées, malgré la poursuite des rejets radioactifs, a indiqué mardi l'AIEA. "Nous avons suffisamment d'informations pour déterminer qu'il n'y a pas de grands trous ou des rejets excessifs de ces enceintes de confinement. Mais nous voyons toujours des radiations provenir de ce site", a expliqué James Lyons, directeur de la sûreté des installations nucléaires à l'Agence internationale pour l'énergie atomique, dont le siège est à Vienne. La centrale de Fukushima Daiichi (N°1) a été gravement endommagée par la secousse tellurique suivie d'une énorme vague de 14 mètres de haut. Tepco estimait jusqu'à présent que le tsunami venu de l'Océan Pacifique était de 10 mètres. Mais le rétablissement des systèmes de refroidissement des réacteurs, essentiel pour éviter une fusion du combustible nucléaire, prend plus de temps que prévu. En attendant, les techniciens ont commencé à utiliser un camion allemand équipé d'une pompe à béton articulée pour verser de l'eau par dessus le toit endommagé du réacteur 4. Un autre engin, doté d'un immense bras articulé, était en route mardi de Chine vers le Japon, où il devrait être déployé à Fukushima pour arroser les installations. Ce véhicule est normalement utilisé pour couler du béton sur des chantiers de bâtiments élevés. Il peut atteindre une hauteur de 62 mètres, selon son constructeur, le groupe chinois Sany, spécialisé dans la machinerie lourde de chantier. Le réacteur 3, qui a subi les plus lourds dégâts, est celui des six du site qui inquiète le plus les autorités. Toutefois, en fin de journée, l'électricité a été partiellement rétablie dans la salle de contrôle de cette unité, ce qui devrait permettre de relancer progressivement certaines fonctions, la plus importante étant l'alimentation en eau de la piscine et de la cuve où se trouve du combustible radioactif. Les réacteurs eux-mêmes ne seront jamais remis en service, mais leur combustible doit impérativement être refroidi et désactivé. Un vice-président de la compagnie Tepco a présenté mardi ses excuses à la population forcée d'évacuer les environs du site. "Notre entreprise a provoqué de l'anxiété et des nuisances aux habitants des environs des centrales, à ceux de la préfecture de Fukushima et du pays dans son ensemble", a déclaré Norio Tsuzumi, en s'inclinant profondément comme l'exige la tradition au Japon. Malgré les incertitudes continuant de peser sur la centrale de Fukushima, les petits pas dans le bon sens effectués ces dernières heures ont été salués à la Bourse de Tokyo où l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a bondi en clôture de 4,36%, les investisseurs se ruant sur les bonnes affaires après le plongeon de la semaine dernière. Mais la machine industrielle restait détraquée, en raison de la désorganisation occasionnée par les dégâts directs sur les sites de production, de la rupture de la chaîne logistique, du rationnement d'essence et de la nécessité de minimiser la consommation électrique. Les constructeurs automobiles nippons Toyota et Honda ont annoncé mardi qu'ils différaient le redémarrage de leurs chaînes d'assemblage au Japon en raison d'une pénurie de pièces détachées, tandis que le géant de l'électronique Sony a suspendu le travail dans plusieurs usines de l'archipel pour des raisons similaires.
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