1h23 minutes | Master restauré - 2.35, 16/9e comp. 4/3
Langues : Japonais Mono | Sous-titres : Français
Au début des années 70, l’inspecteur Imanishi enquête sur le meurtre d’un homme dont on ignore l’identité, avec pour tout indice un nom prononcé avec un fort accent du Nord : 'Kameda'. Est-ce le nom d’une personne, ou celui d’un lieu ?
Le travail du policier s’annonce alors comme une épreuve surhumaine, à la mesure de la vérité qu’il finira par découvrir, incroyable et bouleversante.
Voici un film qui plaira aux amateurs de cinéma japonais et encore plus des habitués des films policier que l'on pourrait comparer à ceux de l'inspecteur Maigret, car tout comme le celèbre inspecteur, l’inspecteur Imanishi a tendance à ne négliger aucun indice. Chose frappante de ce film est l'effet de réalisme que l'on pourrait parfois comparer à un docu-réalité. Là très peu d'action puisque le film ne tourne pas autour de fusillade à tout va mais plus vers la psychologie des personnages.
Le Vase de sable séduit par sa sobriété et par l'obsession de l'inspecteur Imanishi concernant la recherche d’indices. Un film qui nous plonge dans une enquete passionante. A voir absolument !
{mospagebreak heading=Le vase de sable&title= Lété des démons}
1h23 minutes | Master restauré - 1.85, 16/9e comp. 4/3
Langues : Japonais Mono | Sous-titres : Français
L’ancienne maîtresse d’un homme fait un jour irruption chez lui avec ses trois enfants et disparaît, abandonnant ses enfants à son ex-amant et sa femme, pensant donner ainsi une bonne leçon à cet homme irresponsable. Cette situation inattendue n’est pas du tout du goût de l’épouse légitime, qui ne perçoit les enfants que par rapport à leur mère, leur vouant ainsi une haine incontrôlable.Elle réussit bientôt à convaincre son mari de recourir à l'impensable : faire disparaître ces enfants… pour de bon.
Suspense psychologique implacable servi par une mise en scène oppressante, voila ce que l'on peut dire de l'été du démon puisque ce classique populaire au Japon est joué à la perfection par Ken Ogata qui a le rôle de l'imprimeur volage. Celui-ci va être torturé à la fois par le plaisir de prendre soin des trois enfants qu'il a eu avec sa maitresse et par la pression qui l'empresse jour après jour à commettre l'irréparable. Ainsi il doit faire face à sa femme qui veut absolument qu'il réalise un enfanticide afin de ne plus en entendre parler.
Un film vraiment opressant réalisé avec brio par Yoshitaro Nomura qui maitrise parfaitement son art, nous oserions même dire que celui-ci est sans défaut. L'été des démons est vraiment l'un des meilleurs mélodrame japonais des années 70.
{mospagebreak title=Kamikaze club}
1h30 minutes | Master restauré - 2.35, 16/9e comp. 4/3
Langues : Japonais Mono | Sous-titres : Français
Japon, années soixante : dans l’euphorie du boom économique, l’argent coule à flots et profite à tout le monde. Shun, chef d’un gang de jeunes voyous, tente sa chance en se spécialisant dans les affaires de chantage. Le succès aidant, il se risque dans des coups de plus en plus énormes : faire chanter des gros bonnets de la drogue et des politiciens véreux. Mais son audace va se heurter à l’ennemi suprême : la loi du plus fort.
Attention film destiné aux véritables férus du film japonais, puisque celui-ci ne pourra être que vraiment apprécié à ce juste valeur par ceux-ci. Bien que le "Monsieur tout le monde" pourra le regarder sans aucun problème, celui-ci ne sera peut être pas capable de décoder tous les aspects visuels voir psychologique du film. Le film Réalisé par Kinji Fukasaku (réalisateur de Battle Royale) démarre sur les chapeaux de roues et présente les personnages avec des arrêts sur images et des flashback. Afin de présenter la profession de ce groupe qui est ni plus ni moins que maitre chanteur.
Ces flashback qui ponctuent également le film, cassant parfois le rythme de celui-ci le temps de nous laissez souffler quelques temps avant de réellement retourner dans l'histoire. Un film sur l’appât du gain, le défi, la vengeance, Bref on adore ! Décidément Wild Side nous propose de véritable pépite dans cette collection des "Introuvables"
{mospagebreak title=Les derniers samourais}
Langues : Japonais Mono | Sous-titres : Français
Son enseignement doit aider Sugi à vivre dans la nouvelle société qui va bientôt remplacer celle des samouraïs. Mais Ikémoto est tué par les hommes des clans du Sud, ennemis du Shôgun. Le sabre de Sugi va alors hésiter entre le vengeance meurtrière qui le mènerait à sa perte et le renoncement à la violence, promesse d’un avenir meilleur.
Un chose plutot flagrante que l'on peut remarquer est que Les derniers samourais ressemble à un bon western puisque le découpage de certaines scènes de combat sont assez proches: gros plan fixe sur les yeux, sur les mains etc... Les scènes de combats parfaitement chorégraphiés et l'histoire est très très prenante. Un vrai film de samouraï signé par Kenji Misumi qui réalise là son dernier film et dont le scénario est entièrement écrit par lui.
Kenji Misumi pour qui les habitués des films de samouraï connaissent bien puisqu'il a réalisé une bonne partie de la série des Baby Kart mais aussi de la fameuse série des Zatoichi. Certainement l'un des meilleurs films de Kenji Misumi qui signe là une œuvre incontournable du cinéma japonais
{mospagebreak title=Riviere noire}
1h55 minutes | Master restauré - 2.35, 16/9e comp. 4/3
Langues : Japonais Mono | Sous-titres : Français
Un jour, la propriétaire décide de revendre son terrain à un investisseur pressé. Elle charge le terrible Jo et sa bande d’expulser ses locataires. Nishida refuse de quitter les lieux, moins par solidarité avec les malheureux pensionnaires que par défi envers Jo : il veut lui reprendre Shizuko, violée par le yakuza et devenue esclave de ses sentiments ambigüs.