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Keiji coule des jours paisibles à la capitale, jusqu'à ce qu'un démon du nom d'Iwabe se mette à le suivre à la trace. Ce dernier est en réalité venu chercher la petite O-Fû, qui s'avère être le fruit de l'union d'une femme de son village et d'un noble de la Cour Impériale : révéler son existence permettrait au clan Hôjô de placer un de ses hommes dans l'entourage de l'empereur et ainsi de briser l'harmonie régnant entre la Cour et le clan Toyotomi...

Une série à la fois palpitante et amusante, mêlant combats, ninja, machinations politiques et luttes de pouvoir, le tout avec un héros imprévisible et qui semble pouvoir plaisanter de tout. Le design si reconnaissable de Tetsuo Hara fait que Keiji ressemble à Kenshirô d'"Hokuto no Ken", avec une queue de cheval en plus. Mais la ressemblance s'arrête là, et la série étant plus récente, le trait est devenu plus fin (de ce point e vue là, on pourrait plus le rapprocher de Ken - Fist of the Blue Sky du même dessinateur). Pour ce qui est du cadre, "Keiji" fait parti de ces manga historiques axés sabre et samurai, quoique le héros soit un type particulier de combattant, un kabuki-mono, d'où un mode de vie moins austère que les samurai. Cela permet un ton plus léger que bien des manga de sabre tout en ayant des combats épiques. Joli coup. 

 

Remerciements à SAKKA pour nous avoir fourni ce tome