CARACTERISTIQUES :
Editeur : Editions Picquier
Format : Poche - n° 60
Nombre de pages : 208 pages
Prix : 6,50 €
ISBN : 87730-296-2
LE LIVRE :
Bleu presque transparent relate, en une succession de courts chapitres, quelques journées dans la vie d'un groupe d'adolescents. Dans Tôkyô oppressante et triste, Ryû, Kei, Okinawa payent, dans leur corps qu'ils ruinent avec constance, l'absence d'âme d'une société. Et leur déchéance possède la couleur du bleu presque transparent de la pureté.
L'AUTEUR : Murakami Ryû
|
Murakami Ryû est reconnu comme l’un des chefs de file de la littérature contemporaine japonaise. Après avoir étudié le design à l’université des Beaux-Arts de Tokyo, il publie en 1976 son premier roman, Bleu presque transparent, qui obtient la même année le prestigieux prix Akutagawa, l’équivalent du Goncourt au japon. La violence et l’érotisme de ce roman à la sensibilité « punk » firent sensation au Japon, avec près d’un million d’exemplaires vendus six mois après sa sortie en librairie. Dans son second roman, La guerre commence au-delà de la mer, il reprend les mêmes thèmes et décrit une société crépusculaire et corrompue promise à une fin prochaine. 1969 est une évocation plus légère, oscillant entre humour et nostalgie, des années de lycée de l’auteur, marquées par la culture pop et l’esprit contestataire des années 1960. Mais c’est dans Les Bébés de la consigne automatique que son talent se confirme et que sa renommée s’établit. Dans un style déroutant mêlant la poésie à des images de bande dessinée, avec une imagination foisonnante, Murakami offre une vision de cauchemar du Japon de la fin du vingtième siècle, et un reflet à peine déformé de notre monde moderne. |
NOTRE AVIS :
Quand on lit le premier roman de Murakami Ryû, on est soufflé par la puissance de son écriture pourtant simple. En quelques mots, l'auteur parvient déjà à transmettre de nombreuses émotions et images, ses personnages prennent vie dès les premières pages. Leur volonté auto-destructrice est palpable mais pourtant elle ne vous accable pas. Un portrait parfois désabusé mais pas pour autant dénué d'espoir.