CARACTERISTIQUES :
Editeur : Editions Picquier
Format : Poche - n° 220
Nombre de pages : 256 pages
Prix : 7,00 €
ISBN : 87730-709-3
LE LIVRE :
L'auteur raconte, sous une forme romancée, ses souvenirs de lycéen provincial au Japon en cette belle année 1969, quand la jeunesse lisait Rimbaud en écoutant Iron Butterfly, en rêvant de révolution et de filles. Sous la forme d'un bréviaire ironique de la culture pop des années soixante, Murakami décrit les péripéties d'une adolescence mouvementée allant toujours à l'essentiel : le désir, la révolte, l'amour. " Je n'ai pas renoncé au rêve d'une fête qui n'aurait pas de fin. "
L'AUTEUR : Murakami Ryû
|
Murakami Ryû est reconnu comme l’un des chefs de file de la littérature contemporaine japonaise. Après avoir étudié le design à l’université des Beaux-Arts de Tokyo, il publie en 1976 son premier roman, Bleu presque transparent, qui obtient la même année le prestigieux prix Akutagawa, l’équivalent du Goncourt au japon. La violence et l’érotisme de ce roman à la sensibilité « punk » firent sensation au Japon, avec près d’un million d’exemplaires vendus six mois après sa sortie en librairie. Dans son second roman, La guerre commence au-delà de la mer, il reprend les mêmes thèmes et décrit une société crépusculaire et corrompue promise à une fin prochaine. 1969 est une évocation plus légère, oscillant entre humour et nostalgie, des années de lycée de l’auteur, marquées par la culture pop et l’esprit contestataire des années 1960. Mais c’est dans Les Bébés de la consigne automatique que son talent se confirme et que sa renommée s’établit. Dans un style déroutant mêlant la poésie à des images de bande dessinée, avec une imagination foisonnante, Murakami offre une vision de cauchemar du Japon de la fin du vingtième siècle, et un reflet à peine déformé de notre monde moderne. |
NOTRE AVIS :
Ce portrait sans concession d'un narrateur finalement assez arriviste n'est pas sans humour. Le fait que le narrateur fasse à la première personne ce récit qui montre le poids réel de ses idéaux révolutionnaires donne à l'oeuvre un ton particulier. Si Rimbaud a écrit "On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans", avec ce roman, Murakami l'a montré.