C'est donc à la Maroquinerie que les "mécanos orange" ont donné rendez-vous à leurs fans pour fêter l'arrivée en Europe de leur nouvel album, mais avant de rentrer dans le monde electro-punk/rock déjanté de Polysics, le public portant fièrement t-shirt, badges et autres accessoires à l'éffigie de groupe, on pu faire la connaissance avec le groupe Jordan assurant la première partie de la soirée. Ce groupe composé de Baptiste au clavier, Thibaut à la batterie et de Adrien à la guitare, nous propose ici un rock bien lo-fi tiré de leur premier album: Oh No ! We Are Dominos . Bien que le public ait eu un peu de mal à réagir aux premiers titres, et d'ailleurs nous le savons, les premières parties sont loin d'être des plus faciles à assurer, il n'a fallu que peu de temps pour que les Jordan arrivent à réchauffer l'atmosphère de la Maroquinerie et à voir les premiers headbanging apparaitre au milieu de la foule.

 

Après quelques minutes de préparation de la scène sur fond de musique rock des années 80 (supplice pour les uns et bonheur pour les autres) par les Polysics eux-même, le moment tant attendu par les fans arrive. Après avoir disparu juste après l'installation et le réglages de leurs  materiels, Hayashi, Kayo, Fumi et Yano nous reviennent dans leurs rôles tant aimé par les fans, clamant à tout va: Toisu ! pour accueillir le groupe. C'est partie pour plus d'une heure et demi de show !

En plus de jouer leurs grands classiques comme Baby Bias, Electric Surfin' Go Go, KAJA KAJA GOO ou le néanmoins connu I My Me Mine, la majorité des titres étaient tirés de leur nouvel album : We ate the machine sortie au mois d'avril au Japon et disponible depuis début septembre en Europe. Le public commence alors à se rapprocher de la scène et à se serrer les uns aux autres donnant l'impression de vouloir former qu'une seule personne et de vouloir communier avec les Polysics. Le groupe commence le show avec Iron Rocks, titre portant bien son nom puisque l'hyperactif Hayashi, fidèle à lui même commence à bouger dans tous les sens, pour le plus grand bonheur des fans faisant de même.

Le groupe enchaine alors, les titres sans interuption, ce qui est relativement impressionant, vu l'energie donnée sur chaque morceau. Arrive le titre I My Me Mine, pour notre plus grand plaisir, le public attendant avec impatience le refrain pour chanter la fameuse petite mélodie à la flute joué par l'electro-cybernétique Kayo. Au fur et à mesure que les titres s'enchainent, le groupe invite de plus en plus le public, afin de répéter les différents mouvements que Hayashi propose, ce qu'il arrive sans mal à faire. Les fans (ndlr: et nous aussi) se délectant des morceaux choisis pour cette session à la Maroquinerie, on notera d'ailleurs que les titres du nouvel album sont encore plus "péchu" et plus rock par rapport aux titres enregistrés en studio, mais qui s'en plaindra !

Au final, Polysics est un groupe bourré de talent et très efficace sur scène, qui arrive malgrè la barrière de la langue à communiquer avec le public sans aucun problème, grâce à la bonne humeur et à la qualité musicale proposée. Voila ce que l'on appelle le language universel de la musique! Polysics a une nouvelle fois conquis le public parisien sans aucune difficulté et en a très certainement converti d'autres à la Polysics-mania. Polysics continue sa tournée Européenne, puisqu'ils passeront par: Le Havre, Rennes, Bordeaux et Marseille pour finir par l'Angleterre.