CARACTERISTIQUES :
Editeur : Editions du Rocher
Nombre de pages : 392
Prix : 19,00 €
ISBN : 978 2 268 06666 0
Traduit de l’anglais par Nikou Tridon


LE LIVRE :
En l’an 1691, dans la ville impériale de Kyôto, le pouvoir n’est plus qu’honorifique, mais d’anciennes ambitions se réveillent…Loin de la cour du shogun à Edo, le Très Honorable Investigateur Sano Ichirô commence l’enquête la plus ardue de sa carrière. Un haut fonctionnaire de la cour a été assassiné-apparemment victime du kiai, le « cri de l’esprit », qui tue instantanément. Accompagné de sa belle épouse Reiko, Sano part pour Kyôto pour démasquer le tueur. En avançant prudemment dans une jungle d’espions, d’intrigues politiques, de passions interdites et de conspirations secrètes, Sano et reiko vont tenter de rester à l’écart des tempêtes du palais et de percer à jour un meurtrier particulièrement habile. Mais comme ils vont vite le découvrir, résoudre cette affaire ne met pas seulement en jeu leur propre vie ; en effet, s’ils échouent, le Japon risque d’être le théâtre d’une sanglante guerre civile. Tout un univers fascinant reprend vie à travers cette intrigue policière captivante située dans le Japon du XVIIe siècle. Riche en personnages bien campés et en rebondissements, la Femme du Samourai est un roman aussi complexe et vivant que le monde disparu qu’il dépeint.




L'AUTEUR : Laura Joh Rowland

NOTRE AVIS :
« Tout un univers fascinant reprend vie à travers cette intrigue policière captivante située dans le Japon du XVIIème siècle. Riche en personnages bien campés et en rebondissements, La Femme du Samourai est un roman aussi complexe et vivant que le monde disparu qu’il dépeint. » Reprenant la note éditoriale, qui exprime l’exact contraire que ce que sera notre avis. En effet, il est difficile de penser à autre chose qu’à un cliché à la lecture de ce « polar » tant les personnages japonais semblent issus de « Tintin et le lotus bleu », qui étaient déjà des caricatures peu vraisemblables. L’ancien et le moderne cohabitent sans se soucier des cohérences et de la qualité narrative, le développement de l’intrigue est quelque peu hachuré, entrecoupé de détails peu pertinents, et les phrases accusent parfois d’une construction approximative, ou d’une traduction aléatoire, l’on ne sait. Il est déjà difficile de trouver des polars qui constituent des œuvres littéraires à proprement dit, mais quand l’auteur s’attaque à un registre « exotique » sans en maîtriser les subtilités, l’immersion est impossible. Il s’agit là d’un gros roman, de 392 pages, et il est difficile d’en venir à bout non pas à cause de sa difficulté mais à cause de l’ennui que l’on éprouve à sa lecture. Les adorateurs du pays du Soleil Levant regretteront l’authenticité nippone qu’ils auraient pu y trouver, bien que les détails géographiques et les termes dans la langue semblent crédibles.