Le gagaku est né au cinquième siècle, alors que le Japon intégrait à ses chants oniriques la musique et la danse venues de Chine et de Corée.
Cet art intimement lié aux fêtes shintoïstes et aux grandes cérémonies s'est transmis au fil des générations, suivant les principes édictés par la famille impériale, à laquelle il était jusqu'ici réservé.
La subtilité des arrangements vocaux jouant sur des micro-tonalités, et la virtuosité des ensembles instrumentaux alternant emphase et silence, ont fait du gagaku une matrice essentielle de toute la musique japonaise.
Le récital bi-annuel institué par le Département de Musique de la Maison lmpériale, réservé à un public trié sur le volet, et des concerts en province et même à l'étranger, comme dans la Grande Salle de l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York ont contribué à ouvrir cet art au grand public.
L'ensemble Reigakusha, initié en 1985 par le maître Sukeyazu Shiba, poursuit un double objectif : préserver cet art millénaire tout en le soumettant aux (re)créations contemporaines. Avec le soutien de la Fondation du Japon.
INFOS PRATIQUES :
Salle Pleyel
252 rue du faubourg Saint Honoré
75008 Paris
Tarifs : de 10€ à 45€.
Site : www.sallepleyel.fr/