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Depuis la mort de son père, Yona vit seule avec sa mère. Chaque soir, elle parcourt les rues habillée d’un costume de pingouin, certaine qu’elle finira par voler comme son père le lui avait promis. Elle est bien sûr la risée des autres enfants du quartier, jusqu’au jour où elle fait la rencontre d’une étrange créature, Chaley. Entraînée par celui-ci, elle découvre un village de Gobelins qui sont persuadés qu’elle est le valeureux « Oiseau sans ailes », leur sauveur. Yona devra faire face à l’hostilité de Bouca-Bouh, une créature diabolique, pour aider ses nouveaux amis et arriver enfin à voler de ses propres ailes.
Avant de rentrer de le vif du sujet, voici un petit résumé sur l’univers de Rintaro, le créateur de la craquante petite Yona, qui est riche et peuplé de personnages pittoresques. Dans le sillage de Miyazaki, Rintaro, marqué par les films noirs français et les oeuvres du néo-réalisme italien, revendique une démarche expérimentale, son oeuvre se nourrissant de sa propre expérience. Sa première réalisation pour la télévision est Astro Boy mais c’est Albator (Space Pirate Captain Harlock) qui lui fait acquérir une reconnaissance mondiale en 1978. L’année suivante, il réalise Galaxy Express 999 son premier long métrage qui connaîtra un succès phénoménal. Il mettra 4 ans à produire le magnifique Metropolis adaptation cinématographique du légendaire manga.
En ce qui concerne l'audio, Wild Side Video nous propose 2 pistes 5.1 pour la version Française et Japonaise. On regrettera légèrement la version française, non pas au niveau de la qualité audio puisque les effets sont très bien répartis, mais sur certains choix des doubleurs notamment pour l'héroine qui pourrait en enerver plus d'un, mais au final on s'y habitue au fil de l'histoire, on regrettera aussi le générique de fin quelque peu désuet à la version beaucoup plus "enfantine" de la version japonaise. Comme d'habitude l'histoire prend toute son ampleur dans sa version originale. Les enfants se tournerons donc tout naturellement vers la version française, mais les adultes adopterons la version japonaise. Du coté des bonus, nous avons le droit à "l'homme qui voulait faire voler les pingouins" une interview de Rintaro et de l'équipe du film, nous permettant d'en apprendre plus sur la réalisation de ce long metrage. Leica Rell est en fait une version animé du storyboard dans sa version originale afin de nous donner un aperçu du rythme de l'histoire. Pour terminer le storyboard du film qui n'est consultable que sur ordinateur. A noter que nous avons tester l'édition FNAC contenant ces bonus, l'édition nationale possède elle, l'affiche du film ainsi qu'un dessin à colorier.
Yona, la légende de l'oiseau sans-aile est tout simplement un excellent coup d'essai de la part de Rintaro, on savait que les japonais faisaient parti des maitres de l'animation traditionnelle et que les gros titres en 3D étaient quand à eux "réserver" aux studios américains. Cependant ce titre pourrait ouvrir une nouvelle voie dans laquelle les autres studios pourraient s'engouffrer d'ici peu. Le rendu est juste magnifique et les couleurs monochrome attribués à chaque lieux que la petite Yona explore amplifie ce coté onirique de la fameuse histoire ''d'un monde caché derriere le miroir". Yona, la légende de l'oiseau sans-aile plaira très certainement aux touts petits de part son histoire et ses belles couleurs arborant les différents mondes et on sent très bien que Rintaro à travailler spécialement pour eux délaissant quelques peu les adultes pour cette histoire, toutefois ils apprécieront de passer un bon moment avec leurs enfants. Au final Yona, la légende de l'oiseau sans-aile est un bon long métrage qui s'annonce très prometteur pour les autres studios qui en voyant le résultat n'hésiterons pas à ce lancer dans l'aventure. On s'abandonne complétement à l'histoire au bout de quelques minutes et on se laisser entrainer dans ce monde où Yona évolue. Un bon moment à passer devant son téléviseur avec toute sa famille.
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Remerciements à Wild Side Video pour nous avoir fourni ce coffret
