L’ouvrage retrace le parcours atypique de ce réalisateur controversé et offre des clés de lecture pour comprendre son œuvre. Composé de plusieurs essais et notes de production, ce recueil de textes fait part des réflexions du cinéaste sur l’industrie cinématographique, les mouvements sociaux et la politique. Sa position engagée dans le conflit israélo-palestinien, son regard sur la Corée, sa vision du pinku eiga sont autant de thèmes traités à travers des anecdotes intimes et touchantes. Mêlant humour et poésie, Wakamatsu raconte son enfance, son passé de yakuza et les différentes rencontres qui l’ont amené à devenir le cinéaste de renommée internationale qu’il est aujourd’hui.
Les textes de Wakamatsu sont complétés par un long entretien, un texte inédit du réalisateur Nagisa Oshima et un portrait par le critique de cinéma, Jean-Baptiste Thoret.
En bonus, le film La femme qui voulait mourir (1970). Interdite au Japon, cette oeuvre qui reprend les images du suicide de Mishima, décrit les méandres d’un quatuor amoureux dans un pays en pleine modernisation.
Le réalisateur :
Né en 1936, Koji Wakamatsu est arrivé au cinéma après un parcours chaotique. Parti de rien, il fonde en 1965 sa propre compagnie de production et devient un militant d’extrême gauche actif. En 1971, il atteint la reconnaissance internationale avec les projections des Anges violés et de Sex Jack à la Quinzaine des réalisateurs. Il assure ensuite la production exécutive sur L’Empire des sens de Nagisa Oshima, dont il est aussi le co-scénariste. Toujours aussi engagé, il a réalisé récemment un film sur l’incident d’Asama Sanso (United Red Army, 2008) et sur la Seconde Guerre mondiale (Le Soldat Dieu, 2010). Une rétrospective lui est dédiée à la Cinémathèque de Paris du 24 novembre au 2 janvier.
Sortie: le 26 novembre 2010
Prix: 29 €
Plus d'informations sur le site de l'éditeur : www.imho.fr