A l’issue du film consacré aux survivants de la catastrophe, Carole Gaessler recevra en plateau trois invités pour un débat en direct d’une durée exceptionnelle de trente minutes.
RESUME :
Avant le cataclysme, dans le nord-est du Honshu, il y avait des cités et des campagnes florissantes, des ports de pêche et des stations balnéaires prospères. Cette région a été violemment frappée, le 11 mars dernier, à 14 h 26, par un tremblement de terre de magnitude 9 sur l’échelle de Richter, suivi une heure plus tard par un gigantesque tsunami - catastrophes reconstituées dans ce documentaire à l’aide d’images de synthèse.
Pour l’observateur occidental qui découvre aujourd’hui ces zones dévastées, ce qui frappe surtout, c’est le stoïcisme et le fatalisme incroyables des Japonais. Ici, pas de pleurs ou de lamentations.
Dans les gymnases où s’entassent les réfugiés en attente d’être relogés, sous les grands écrans de télévision, la vie en communauté s’organise avec calme, au rythme des repas, de l’école pour les enfants… Des bénévoles sont venus de tout le Japon pour leur prêter main-forte.
Les réalisateurs de ce film ont rencontré ces survivants. Ils ont également suivi les pompiers qui fouillent sans relâche les décombres pour dégager les cadavres ; ainsi que ceux qui ont échappé à la catastrophe et espèrent toujours retrouver des traces de leur vie d’avant.
Ils ont écouté ce Français marié à une Japonaise qui, malgré son angoisse, a choisi de rester. Mais aussi les fermiers de la préfecture de Fukushima qui refusent de quitter leurs terres, contaminées par des particules radioactives, parce qu’ils n’ont rien d’autre.
A l’image de cet homme qui continue de traire ses vaches, mais jette le lait, ou de cette vieille dame sur son tracteur, qui s’estime trop âgée pour partir.
Pour comprendre ce qui se passe dans le no man’s land que sont devenues les centrales nucléaires de Fukushima Daiichi et Fukushima Daini, les journalistes ont rencontré des représentants de Tepco et d’Areva, mais aussi un sous-traitant, aujourd’hui sans travail.
Même si son discours reste policé, il ne cache pas le sentiment de trahison qui le submerge. D’autres n’hésitent pas à critiquer le gouvernement. Mais tous veulent être optimistes en ce qui concerne l’avenir…
Dates de diffusion :
- mardi 10 mai à 20h40