Lydia Carlton est une doctoresse des fées vivant dans l’Angleterre victorienne. Elle tient son métier de sa capacité unique à voir et communiquer avec les êtres féeriques. En faisant un voyage en direction de Londres, elle fait la rencontre du séduisant Edgar J. C. Ashenberg. Apprenant que ce dernier est à la recherche d’un trésor qui s’avère être une épée légendaire, Lydia se décide, un peu sous la contrainte, à le suivre dans son long voyage. Leur périple va vite se transformer en une fabuleuse aventure. Mais une question taraude Lydia. Pourquoi Edgar veut-il retrouver cette épée et quel usage veut-il en faire ?

Glénat présente ce nouveau titre avec ce que l'on pourrait appeler son futur mangaka "fétish", Ayuko, pour lequel l'éditeur sort 3 titres dans le même mois. Mais revenons en à The earl and the fairy qui est une série de 4 tomes adaptés d’une série de light novels écris par Mizue Tani. L'histoire nous plonge dans l'Angleterre Victorienne du 19eme siècle avec pour thème de fond les fées. Mais nous sommes loin des niaiseries habituelles sur ce sujet, rendant ainsi l'histoire intéressante du fait que cela tourne autour d'une légende dans un monde bien réaliste. Bien que le début semble un peu "mou" et que l'on se demande comment cela va tourner, on se rend compte assez rapidement que l'on plonge complètement dans cette histoire de recherche de pays des fées. Au final malgré un début un peu poussif ce premier tome nous fait facilement tenir en haleine jusqu'au bout et nous donne réellement envie de connaître la suite. Vous l'aurez compris The Earl and the Fairy nous offre un bon shojo, flirtant avec le fantastique, qui en ravira plus d'un. On espère tout simplement que la suite sera tout aussi prometteur.