Japon, fin 2020. La guerre fait plus que jamais rage entre les troupes chargées de mettre à exécution la censure et celles qui s'y opposent. Iku Kasahara est maintenant fixée sur l'identité du mystérieux officier si longtemps poursuivi et fantasmé : l'homme n'est autre que le lieutenant Dojo, son supérieur direct. Seulement, une telle révélation ne fait que chambouler ses sentiments personnels. Des sentiments de plus en plus complexes...



Enfin Iku connaît l’identité de son prince (qui n’était pas secrète pour le lecteur) et enfin on peut passer aux choses vraiment sérieuses donc ! La trame se construit toujours avec un système d’épisode, assez proche du manga et qui explique sans doute le succès de l’adaptation dans ce format. Mais il faut avouer que lire le roman est une expérience très différente car on accède bien plus à l’intériorité des personnages secondaires et finalement cela donne pas mal d’étoffe au tout.

Même si on lit le manga, les images des personnages ne viennent pas s’imposer et on se fait notre propre image de chacun, ce qui prouve que le roman garde son identité propre. Sa lecture reste très agréable, plus encore maintenant que les personnages sont bien installés, et on se surprend à imaginer ce qui peut bien arriver.

Une lecture de plus en plus agréable au fil des pages et une héroïne qui gagne en maturité et du même coup en intérêt pour nous. La voilà confrontée à de nouvelles situations, dont une qui la confronte à sa famille et à leur ignorance de son métier réel au sein des bibliothèques. Les épisodes se suivent et si chacun a une certaine autonomie, on sent plus la trame globale qui se dessine en fond que dans le premier volume. Une série qui a donc mis un peu de temps à se mettre en place mais qui valait la peine d’attendre un peu.