En France :
Tome 1 le 09/01/2013
Tome 2 le 06/03/2013
Au Japon
Série terminée : 2 tomes
Site de l'éditeur : www.soleilmanga.com
« Aimer, conquérir puis abandonner ».
Epris de liberté et peu décidé à obéir à une quelconque autorité, le vicomte de Valmont est sur le point d’avoir raison de Mme de Tourvel.
Cependant, il semblerait qu’un piège soit tendu à celui qui s’amuse de l’amour comme d’un jeu… Voici le dernier volume d’une histoire d’amour extrêmement littéraire et sensuelle… !!
Ce titre de la collection Shôjo est aussi proche de la collection Classiques puisqu’il s’agit de l’adaptation d’un des plus grands classiques littéraires et en l’occurrence le modèle du roman épistolaire et libertin : Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (1782).
Il va sans dire que les adaptations sont déjà nombreuses, et d’ailleurs, dans sa postface, Chiho Saito explique en avoir vu et lu une grande partie dans sa quête des prénoms des protagonistes (d’ailleurs dans la traduction Cruel Intentions est devenu Cruelles Intentions alors que le titre français a toujours été Sexe Intentions ; ce que la traductrice aurait pu vérifier aisément en ligne…). Sa version reste malgré tout plus proche du roman, même si on sent assez fortement l’influence graphique du film avec John Malkovitch.
D’un point de vue récit, certaines lettres sont gardées comme telles, et intégrées dans des phylactères narratifs. Les actions en revanche sont mise en scène en direct. Graphiquement, le trait de Chiho Saito sur cette série est plus abouti que pour Utena. Les personnages sont d’une beauté fine et longiligne qui n’est pas sans rappeler le trait de Naoko Takeuchi (Sailor Moon…), avec aussi une forte influence de Ryoko Ikeda (La Rose de Versailles/Lady Oscar…) pour les coiffures d’époque. D’ailleurs la mangaka a choisi de déplacer le récit de 6 ans pour concorder avec la Révolution française et faire une ouverture sur la chute de la noblesse ; on retrouve ici la fascination de beaucoup de nippons (entre autres !) pour cette période de l’Histoire française, une fascination nourrie par le succès de La Rose de Versailles (Lady Oscar chez nous) dans les années 70 et qui a fortement marqué les shôjo mangaka.
Cette adaptation ne trahit en rien l’œuvre de Choderlos de Laclos ; elle en reste même très proche malgré quelques variantes. On sent l’amour et le respect de Chiho Saito pour cette œuvre qu’il lui a fallu s’approprier.
Son Valmont est sublime, quoique parfois trop impassible ; sa Merteuil est délicieusement machiavélique et sa Tourvel parfaitement juste. Danceny est naïf à souhait mais Cécile de Vollanges en revanche est fade et difficile à distinguer de sa mère ou des suivantes… Ce qui peut être voulu par l’auteur d’ailleurs !
Une version qui permet de découvrir l’œuvre et même le texte de manière plaisante, mais qui n’apportera guère à ceux qui ont déjà lu le roman.
Ce titre de la collection Shôjo est aussi proche de la collection Classiques puisqu’il s’agit de l’adaptation d’un des plus grands classiques littéraires et en l’occurrence le modèle du roman épistolaire et libertin : Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (1782).
Il va sans dire que les adaptations sont déjà nombreuses, et d’ailleurs, dans sa postface, Chiho Saito explique en avoir vu et lu une grande partie dans sa quête des prénoms des protagonistes (d’ailleurs dans la traduction Cruel Intentions est devenu Cruelles Intentions alors que le titre français a toujours été Sexe Intentions ; ce que la traductrice aurait pu vérifier aisément en ligne…). Sa version reste malgré tout plus proche du roman, même si on sent assez fortement l’influence graphique du film avec John Malkovitch.
D’un point de vue récit, certaines lettres sont gardées comme telles, et intégrées dans des phylactères narratifs. Les actions en revanche sont mise en scène en direct. Graphiquement, le trait de Chiho Saito sur cette série est plus abouti que pour Utena. Les personnages sont d’une beauté fine et longiligne qui n’est pas sans rappeler le trait de Naoko Takeuchi (Sailor Moon…), avec aussi une forte influence de Ryoko Ikeda (La Rose de Versailles/Lady Oscar…) pour les coiffures d’époque. D’ailleurs la mangaka a choisi de déplacer le récit de 6 ans pour concorder avec la Révolution française et faire une ouverture sur la chute de la noblesse ; on retrouve ici la fascination de beaucoup de nippons (entre autres !) pour cette période de l’Histoire française, une fascination nourrie par le succès de La Rose de Versailles (Lady Oscar chez nous) dans les années 70 et qui a fortement marqué les shôjo mangaka.
Cette adaptation ne trahit en rien l’œuvre de Choderlos de Laclos ; elle en reste même très proche malgré quelques variantes. On sent l’amour et le respect de Chiho Saito pour cette œuvre qu’il lui a fallu s’approprier.
Son Valmont est sublime, quoique parfois trop impassible ; sa Merteuil est délicieusement machiavélique et sa Tourvel parfaitement juste. Danceny est naïf à souhait mais Cécile de Vollanges en revanche est fade et difficile à distinguer de sa mère ou des suivantes… Ce qui peut être voulu par l’auteur d’ailleurs !
Une version qui permet de découvrir l’œuvre et même le texte de manière plaisante, mais qui n’apportera guère à ceux qui ont déjà lu le roman.
Remerciements aux éditions SOLEIL MANGA pour nous avoir fourni ce tome
SHISHAKU VALMONT -KIKEN NA KANKEI- © 2010 Chiho SAITO / Shogakukan Inc.
SHISHAKU VALMONT -KIKEN NA KANKEI- © 2010 Chiho SAITO / Shogakukan Inc.