Infos pratiques :
Nombre de pages : 112
Prix : 5€
Présentation de Densetsu Fanzine : http://www.asia-tik.com/densetsu.php
Crédits :
Couverture par Spike
Mise en page par Mikan et Babar des bois Articles par Mikan, Chichiri et Babar des bois Illustrations par Spike, Ai, CronosEdition, Chibi-Tenshi, Felixlechat et Cross
Mise en page par Mikan et Babar des bois Articles par Mikan, Chichiri et Babar des bois Illustrations par Spike, Ai, CronosEdition, Chibi-Tenshi, Felixlechat et Cross
Le contenu :
Après un edito très pro, on attaque avec le dossier FullMetal Alchemist qui ne fait pas moins de 24 pages ! Inutile de préciser qu’il est très complet. Maintenant que le manga est terminé au Japon comme en France et que de nouvelles sorties ont complété les choses, certains détails sont un peu datés, mais globalement ça ne se ressent pas trop. Dans un dossier aussi riche et détaillé, il y a bien évidemment des spoilers, mais l’équipe a bien pensé à prévenir le lecteur à l’avance. Ceci dit celui qui n’aurait pas vu la série ne saura pas forcément quelle partie il peut lire, c’est un petit bémol pour qui veut découvrir la série sans trop en apprendre. Notons toutefois que la majeure partie de ceux qui souhaiteront acquérir ce numéro (réimprimé récemment) sont ceux qui sont déjà fans de la série.
Ensuite nous pouvons découvrir la nouvelle "Le Principe d'Equivalence" de Lothan, une création originale dans un univers qui serait un peu la rencontre de FMA et Harry Potter. Très bien menée dès la première ligne, cette nouvelle a une narration dynamique et le style de Lothan est très agréable à lire. L’histoire qu’il a imaginée n’est pas en reste et nous réserve même quelques bonnes surprises (en termes de plaisir de lecture en tout cas).
Puis vient le second dossier, dédié à l'alchimie, encore une fois très complet (onze pages). Au travers d’articles sérieux et fondés sur des sources plus fiables que Wikipédia, vous en apprendrez plus sur l’histoire de l’alchimie, ses principes et ses grands noms. Une sélection d’œuvres fictionnelles sur le sujet nous est aussi proposée.
Vient alors la nouvelle "L'Assassin" de Jean-Baptiste Pelletier. Illustrée avec brio, ce texte nous confirme l’impression globale jusqu’alors : chez Densetsu, on fait un fanzine amateur mais avec professionnalisme ! Ce texte est bien écrit, vous l’aurez compris. Toutefois ce n’est pas une nouvelle au sens strict du terme, ni même au sens large, plus un extrait, un exercice de style avec une structure proche de la nouvelle (où tout tend vers la chute) et en même temps qui prend cette structure à contrepied, la fin étant plutôt un retournement qu’une chute. On apprécie l’exercice d’écriture ; l’histoire elle nous laisse plus mitigé, avec l’impression d’un teaser, de quelque chose qui ferait partie d’un plus grand tout.
Le centre du fanzine est dédié aux minis-jeux. Au programme, des mots mêlés, le classique jeu des 7 différences avec un fanart original de Spike, de smots croisés, des quizz et bien sûr les solutions. Le tout illustré et axé bien sûr sur la série Full Metal Alchemist.
Cet interlude se conclut sur une page avec des BD et illustrations humoristiques. La seconde moitié du fanzine est dédiée à des projets plus conséquents, des séries qui débutent avec ce premier tome du fanzine et devraient se poursuivre par la suite. On a donc 2 BDs et un roman inédit, ou plutôt le début de 2 BDs et d’un roman inédit.
La répartition est équilibrée, on commence par la BD « Yggdrazil », puis le roman « Taoury » et enfin la BD Anoyo no Ai.
Yggdrazil est un manga d’heroic fantasy qui s’inspire des légendes nordiques. Il est scénarisé et dessiné par Spike. Nous découvrons donc un extrait du tome 1 (prévu en hors-série de Densetsu) qui s’intitule « Le départ, l’épée et la Valkyrie ». Nous avons même droit à une couverture en couleurs avec un très beau jeu sur les lumières ! A ce stade, difficile de dire grand-chose sur l’histoire puisque ous n’avons qu’un chapitre, mais la lecture est agréable, ce qui est déjà bon signe. On regrettera que l’impression des planches en A4 soit pixellisées, ce qui ne rend pas justice au dessin de Spike. Voici le synopsis de départ : « Sig, un jeune garçon en quête d’aventure et de ses origines, est amené à découvrir des mondes fantastiques et des personnages étranges dans un univers de mythes et légendes. »
Le roman Taoury est lui aussi axé heroic fantasy. Imaginée par Babar des Bois, l’histoire est rédigée par Chichiri puis illustrée par Spike. « Dans un monde où deux lunes se lèvent chaque soir, sur des terres peuplées de créatures extraordinaires, le Fléau Antique qui ravagea le monde des milliers d’années auparavant s’apprête à ressurgir. Seuls les Elkis peuvent le stopper avant que la même histoire ne se répète.
Neith, une jeune amazone, se trouve plongée malgré elle dans une quête périlleuse qui va l’amener à se battre pour la liberté de Taoury.
Accompagnée par ses amis, elle devra traverser toutes les épreuves qui l’attendent. Mais il est peut-être déjà trop tard. Taoury, ce monde mystérieux, va-t-il disparaître ? » Ce sont 5 pages A4 bien denses qui nous sont proposées ici, soit un bon premier chapitre, auxquelles s’ajoutent 4 pages illustrées, dont la carte du monde de Taoury. Première chose qu’on constate en attaquant la lecture pas de longues descriptions et tout de suite le vif du sujet et de l’action ! Voilà qui devrait en rassurer plus d’un, car dans un roman sérialisé, rien n’est pire que d’avoir dès le départ une longue description… On découvre bien évidemment le personnage central, Neith. Celle-ci regagne sa cité sur le point de subir une attaque et les Amazones se préparent à engager le combat. Nous n’en dirons pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de lecture. Le style de Chichiri et l’histoire pensée par Babar des Bois nous ont en tout cas vite conquis.
Et pour clore ce premier volume décidément très riche, Ai et son équipe nous propose le manga « Anoyo no Ai ».
« Sur notre Terre, pourrie par les atrocités des humains, une jeune fille nommée Yume, gérante d’une petite boutique de jeux-vidéo, trouve un drôle de petit garçon, seul, évanoui par terre dans une ruelle, l’air agonisant. Ayant bon cœur, Yume l’emmène chez elle afin de le soigner. Mais elle découvre par la suite que celui-ci vient d’un autre monde… » Ah la la, quel dommage que la mise en page dévoile de suite le pot aux roses ! En effet, ce manga est en sens de lecture japonais (détail qui pourrait donner un autre rôle à la quatrième de couverture) et du coup après la page d’introduction on a la dernière page du premier chapitre, et donc la révélation quant à l’autre monde d’où vient le petit garçon… Rien de bien méchant pour un premier chapitre mais espérons ne pas se voir spoilé ainsi par la suite. Comme pour « Yggdrazil », la qualité de scan et d’impression ne rend pas justice au dessin, même si la pixellisation ici se voit plus au niveau des écritures. Difficile pour le moment de se faire une opinion, l’histoire est à peine entamée, elle pourrait devenir très classique ou très originale, seul l’avenir nous le dira.
Puis vient le second dossier, dédié à l'alchimie, encore une fois très complet (onze pages). Au travers d’articles sérieux et fondés sur des sources plus fiables que Wikipédia, vous en apprendrez plus sur l’histoire de l’alchimie, ses principes et ses grands noms. Une sélection d’œuvres fictionnelles sur le sujet nous est aussi proposée.
Vient alors la nouvelle "L'Assassin" de Jean-Baptiste Pelletier. Illustrée avec brio, ce texte nous confirme l’impression globale jusqu’alors : chez Densetsu, on fait un fanzine amateur mais avec professionnalisme ! Ce texte est bien écrit, vous l’aurez compris. Toutefois ce n’est pas une nouvelle au sens strict du terme, ni même au sens large, plus un extrait, un exercice de style avec une structure proche de la nouvelle (où tout tend vers la chute) et en même temps qui prend cette structure à contrepied, la fin étant plutôt un retournement qu’une chute. On apprécie l’exercice d’écriture ; l’histoire elle nous laisse plus mitigé, avec l’impression d’un teaser, de quelque chose qui ferait partie d’un plus grand tout.
Le centre du fanzine est dédié aux minis-jeux. Au programme, des mots mêlés, le classique jeu des 7 différences avec un fanart original de Spike, de smots croisés, des quizz et bien sûr les solutions. Le tout illustré et axé bien sûr sur la série Full Metal Alchemist.
Cet interlude se conclut sur une page avec des BD et illustrations humoristiques. La seconde moitié du fanzine est dédiée à des projets plus conséquents, des séries qui débutent avec ce premier tome du fanzine et devraient se poursuivre par la suite. On a donc 2 BDs et un roman inédit, ou plutôt le début de 2 BDs et d’un roman inédit.
La répartition est équilibrée, on commence par la BD « Yggdrazil », puis le roman « Taoury » et enfin la BD Anoyo no Ai.
Yggdrazil est un manga d’heroic fantasy qui s’inspire des légendes nordiques. Il est scénarisé et dessiné par Spike. Nous découvrons donc un extrait du tome 1 (prévu en hors-série de Densetsu) qui s’intitule « Le départ, l’épée et la Valkyrie ». Nous avons même droit à une couverture en couleurs avec un très beau jeu sur les lumières ! A ce stade, difficile de dire grand-chose sur l’histoire puisque ous n’avons qu’un chapitre, mais la lecture est agréable, ce qui est déjà bon signe. On regrettera que l’impression des planches en A4 soit pixellisées, ce qui ne rend pas justice au dessin de Spike. Voici le synopsis de départ : « Sig, un jeune garçon en quête d’aventure et de ses origines, est amené à découvrir des mondes fantastiques et des personnages étranges dans un univers de mythes et légendes. »
Le roman Taoury est lui aussi axé heroic fantasy. Imaginée par Babar des Bois, l’histoire est rédigée par Chichiri puis illustrée par Spike. « Dans un monde où deux lunes se lèvent chaque soir, sur des terres peuplées de créatures extraordinaires, le Fléau Antique qui ravagea le monde des milliers d’années auparavant s’apprête à ressurgir. Seuls les Elkis peuvent le stopper avant que la même histoire ne se répète.
Neith, une jeune amazone, se trouve plongée malgré elle dans une quête périlleuse qui va l’amener à se battre pour la liberté de Taoury.
Accompagnée par ses amis, elle devra traverser toutes les épreuves qui l’attendent. Mais il est peut-être déjà trop tard. Taoury, ce monde mystérieux, va-t-il disparaître ? » Ce sont 5 pages A4 bien denses qui nous sont proposées ici, soit un bon premier chapitre, auxquelles s’ajoutent 4 pages illustrées, dont la carte du monde de Taoury. Première chose qu’on constate en attaquant la lecture pas de longues descriptions et tout de suite le vif du sujet et de l’action ! Voilà qui devrait en rassurer plus d’un, car dans un roman sérialisé, rien n’est pire que d’avoir dès le départ une longue description… On découvre bien évidemment le personnage central, Neith. Celle-ci regagne sa cité sur le point de subir une attaque et les Amazones se préparent à engager le combat. Nous n’en dirons pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de lecture. Le style de Chichiri et l’histoire pensée par Babar des Bois nous ont en tout cas vite conquis.
Et pour clore ce premier volume décidément très riche, Ai et son équipe nous propose le manga « Anoyo no Ai ».
« Sur notre Terre, pourrie par les atrocités des humains, une jeune fille nommée Yume, gérante d’une petite boutique de jeux-vidéo, trouve un drôle de petit garçon, seul, évanoui par terre dans une ruelle, l’air agonisant. Ayant bon cœur, Yume l’emmène chez elle afin de le soigner. Mais elle découvre par la suite que celui-ci vient d’un autre monde… » Ah la la, quel dommage que la mise en page dévoile de suite le pot aux roses ! En effet, ce manga est en sens de lecture japonais (détail qui pourrait donner un autre rôle à la quatrième de couverture) et du coup après la page d’introduction on a la dernière page du premier chapitre, et donc la révélation quant à l’autre monde d’où vient le petit garçon… Rien de bien méchant pour un premier chapitre mais espérons ne pas se voir spoilé ainsi par la suite. Comme pour « Yggdrazil », la qualité de scan et d’impression ne rend pas justice au dessin, même si la pixellisation ici se voit plus au niveau des écritures. Difficile pour le moment de se faire une opinion, l’histoire est à peine entamée, elle pourrait devenir très classique ou très originale, seul l’avenir nous le dira.