SYNOPSIS :
1945 : Après sa défaite, le peuple japonais vit dans la crainte de l’arrivée des forces américaines. Au nord du pays, dans la minuscule île de Shikotan, la vie s’organise entre la reconstruction et la peur de l’invasion. Ce petit lot de terre, éloigné de tout, va finalement être annexé par l’armée russe. Commence alors une étrange cohabitation entre les familles des soldats soviétiques et les habitants de l’ile que tout oppose. L’espoir renait à travers l’innocence de deux enfants, Tanya et Junpei…
LE FILM :
Contexte historique
Pendant la conférence de Yalta de février 1945, le président américain Franklin D. Roosevelt demanda à l’Union Soviétique d’attaquer l’Empire du Japon dans les trois mois suivant la défaite de l’Allemagne nazie. Pour compenser son effort en Asie de l’est, l’URSS recevrait la Sakhaline du sud (Karafuto pour les japonais) et les îles Kouriles, les territoires cédés au Japon par la Russie impériale en 1905. Staline accepta, respecta sa promesse et l’armée rouge annexa tous les territoires concernés par l’accord, à partir du 19 août, soit trois jours après la capitulation du Japon face aux Alliés.
Les soviétiques et les citoyens japonais vécurent côte à côte sur ces îles oubliées dans un coin isolé du monde pendant presque deux ans, puis les habitants japonais furent transférés à Sakhaline et rapatriés au Japon en 1947.
Une histoire vraie
L’Île de Giovanni décrit les événements dramatiques vécus par les habitants de la petite île de Shikotan, qui se retrouvent en une nuit de l’autre côté d’une nouvelle frontière dessinée à la fin de la guerre. Les événements décrits dans ce film s’inspirent de la vie de M. Hiroshi Tokuno, tels qu’il les a racontés aux producteurs. Il a servi de modèle pour le personnage principal, Junpei. Tokuno a fraternisé avec ses nouveaux voisins russes, mais quand le rapatriement de tous les japonais a commencé, les événements ont hélas pris une tournure dramatique.
Un monde de décors créés par un français
Le style unique des décors dessinés par le directeur artistique français Santiago Montiel est très caractéristique. C’est un style qui rappelle des coups de pinceau avec une perspective volontairement déformée. Pour créer ce style de peinture rebaptisé « l’art aux traits de Santiago » par les membres de l’équipe d’animation, l’équipe a utilisé des techniques inhabituelles, comme prendre un design terminé et le redessiner en ajoutant de la distorsion aux traits, ou retirer des éléments peints à l’huile, les numériser et s’en servir comme texture. Le style de Santiago est unique dans l’industrie de l’animation japonaise.
Prix : DVD (24,95 €) BR/DVD COLLECTOR (34,95 €)
Contenu du collector
- 1 BR avec film avec bonus (77 minutes) : Entretiens avec Mizuho Nishikuko -
Entretiens avec Santiago Montiel - Entretiens Polina Ilyushenko - Clip vidéo Troika - Making Of
- 1 DVD film
- 1 livret 96 pages couleurs
1945 : Après sa défaite, le peuple japonais vit dans la crainte de l’arrivée des forces américaines. Au nord du pays, dans la minuscule île de Shikotan, la vie s’organise entre la reconstruction et la peur de l’invasion. Ce petit lot de terre, éloigné de tout, va finalement être annexé par l’armée russe. Commence alors une étrange cohabitation entre les familles des soldats soviétiques et les habitants de l’ile que tout oppose. L’espoir renait à travers l’innocence de deux enfants, Tanya et Junpei…
LE FILM :
Contexte historique
Pendant la conférence de Yalta de février 1945, le président américain Franklin D. Roosevelt demanda à l’Union Soviétique d’attaquer l’Empire du Japon dans les trois mois suivant la défaite de l’Allemagne nazie. Pour compenser son effort en Asie de l’est, l’URSS recevrait la Sakhaline du sud (Karafuto pour les japonais) et les îles Kouriles, les territoires cédés au Japon par la Russie impériale en 1905. Staline accepta, respecta sa promesse et l’armée rouge annexa tous les territoires concernés par l’accord, à partir du 19 août, soit trois jours après la capitulation du Japon face aux Alliés.
Les soviétiques et les citoyens japonais vécurent côte à côte sur ces îles oubliées dans un coin isolé du monde pendant presque deux ans, puis les habitants japonais furent transférés à Sakhaline et rapatriés au Japon en 1947.
Une histoire vraie
L’Île de Giovanni décrit les événements dramatiques vécus par les habitants de la petite île de Shikotan, qui se retrouvent en une nuit de l’autre côté d’une nouvelle frontière dessinée à la fin de la guerre. Les événements décrits dans ce film s’inspirent de la vie de M. Hiroshi Tokuno, tels qu’il les a racontés aux producteurs. Il a servi de modèle pour le personnage principal, Junpei. Tokuno a fraternisé avec ses nouveaux voisins russes, mais quand le rapatriement de tous les japonais a commencé, les événements ont hélas pris une tournure dramatique.
Un monde de décors créés par un français
Le style unique des décors dessinés par le directeur artistique français Santiago Montiel est très caractéristique. C’est un style qui rappelle des coups de pinceau avec une perspective volontairement déformée. Pour créer ce style de peinture rebaptisé « l’art aux traits de Santiago » par les membres de l’équipe d’animation, l’équipe a utilisé des techniques inhabituelles, comme prendre un design terminé et le redessiner en ajoutant de la distorsion aux traits, ou retirer des éléments peints à l’huile, les numériser et s’en servir comme texture. Le style de Santiago est unique dans l’industrie de l’animation japonaise.
Prix : DVD (24,95 €) BR/DVD COLLECTOR (34,95 €)
Contenu du collector
- 1 BR avec film avec bonus (77 minutes) : Entretiens avec Mizuho Nishikuko -
Entretiens avec Santiago Montiel - Entretiens Polina Ilyushenko - Clip vidéo Troika - Making Of
- 1 DVD film
- 1 livret 96 pages couleurs