Avec cette toute dernière création, Kentarô Kobayashi retrouve son personnage fétiche de Monsieur Potsunen : un homme solitaire en costume trois pièces, lunettes à la Harold Lloyd sur le nez, dont le quotidien est parsemé de petits évènements étranges ou loufoques. À l’aide de projections vidéo, de jeux de lumière et de quelques éléments de décor, il nous plonge dans un livre d’images où la poésie n’est jamais loin. Cet univers singulier, reflet de son imagination délirante, rappelle parfois le Japon avec son esthétique manga et la présence d’assistants vêtus de noir comme dans le kabuki. Mais l’influence des films muets de Chaplin semble elle aussi indéniable. Comédien aguerri et artiste protéiforme, Kentarô Kobayashi réussit en effet à nous faire rire, sourire ou rêver sans dire le moindre mot tout au long du spectacle.
Extrait des spectacles précédents
Extrait des spectacles précédents
Potsunen : tout seul sur scène
En japonais, « potsunen » décrit avec un brin de mélancolie l’état de quelqu’un qui est tout seul. C’est aussi le nom d’une série de sketches lancée en 2005 dans lesquels Kentarô Kobayashi est seul sur scène et déploie toutes les facettes de son humour avec une certaine poésie nostalgique. Il y tient les rôles d’auteur, de metteur en scène, de scénographe et d’interprète.
Monsieur Potsunen est le nom du personnage qui apparaît dans ces pièces. Comme à son habitude, Kentarô Kobayashi montre dans ces one man shows toutes sortes de situations plus ou moins loufoques. Mais il alterne ces tranches de vie avec des sketchs plus visuels où il s’amuse avec des films d’animation défilant sur un écran, les accessoires d’un prestidigitateur… Ses costumes et ses accessoires révèlent son goût pour la nostalgie : « Pour qu’une pièce ne vieillisse pas, il suffit d’utiliser
des vieux objets. Ce sont les choses neuves qui passent de mode. »
Monsieur Potsunen est le nom du personnage qui apparaît dans ces pièces. Comme à son habitude, Kentarô Kobayashi montre dans ces one man shows toutes sortes de situations plus ou moins loufoques. Mais il alterne ces tranches de vie avec des sketchs plus visuels où il s’amuse avec des films d’animation défilant sur un écran, les accessoires d’un prestidigitateur… Ses costumes et ses accessoires révèlent son goût pour la nostalgie : « Pour qu’une pièce ne vieillisse pas, il suffit d’utiliser
des vieux objets. Ce sont les choses neuves qui passent de mode. »
Infos Pratiques :
Du 29 et 30 janvier à 20h, 31 janvier 2015 à 15h
Maison de la culture du Japon à Paris,
101bis, quai Branly,
75015 Paris
Tarif 20 € / Réduit 18 € / Adhérent MCJP 16 € Réservation 01 44 37 95 95
101bis, quai Branly,
75015 Paris
Tarif 20 € / Réduit 18 € / Adhérent MCJP 16 € Réservation 01 44 37 95 95